“La Voix du Théatre Algérien : Rencontre avec Slimane Benaissa”

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Slimane Benaïssa est né à Guelma (wilaya de Guelma) dans l’est algérien. Il est de père Mozabite et de mère Chaouie. En février 1993, après une vingtaine d’années de composition en arabe, il s’exile en France. Il s’y fait connaître avec sa pièce Au-delà du voile, écrite à l’origine en arabe et qu’il traduit en français, mais surtout avec Les Fils de l’amertume, en 1996, qui fait sa renommée. Il connaît le même succès avec Prophètes sans Dieu. Auteur humaniste, il n’a jamais voulu oublier son amazighité et a œuvré pour la reconnaissance de la culture berbère. De 2010 à 2021, il interprète le rôle d’Ahmed Nassri dans la série Plus belle la vie sur France 3.

Rejoignez-nous pour une exploration captivante du Théâtre Algérien avec Slimane Benaissa, une figure emblématique de la scène culturelle. Artiste prolifique, écrivain, et dramaturge, Slimane dévoile avec passion et sans filtre les réalités, les défis et les espoirs qui animent le théâtre en Algérie. Sa voix unique, alliant franche expression, clairvoyance et une vision progressiste de la culture, vous transportera à travers les tumultes et les éclats de ce pays qu’il porte profondément dans son cœur.

Dans une époque marquée par l’histoire mouvementée de l’Algérie et les transformations globales, Slimane examine sans détour les barrières culturelles, le financement du théâtre, et les dynamiques complexes entre tradition et modernité. Il aborde avec une sensibilité poignante les enjeux de mémoire historique, d’individualisme exacerbé par le numérique, et comment ces forces façonnent profondément l’art théâtral.

Avec une ferveur communicative, Slimane partage ses réflexions sur la liberté – celle conquise de haute lutte –, la justice et la prospérité, piliers essentiels pour transcender les tragédies vécues par notre société. Il critique la peur de l’audace et la censure auto-imposée, freins à la créativité et à l’innovation artistique, tout en rappelant une pensée de Nietzsche sur la tragédie qui résonne étrangement avec notre époque : “La Tragédie, c’est quand ceux d’en bas ne peuvent plus et ceux d’en haut ne savent plus”.

  1. Peux-tu nous parler de ton parcours en tant que dramaturge et des expériences marquantes qui ont façonné ta vision du théâtre en Algérie ?
  2. Comment percois-tu l’état actuel du théâtre en Algérie et quelles sont, selon toi, les principales difficultés auxquelles il est confronté ?
  3. Au fil des décennies, quelles évolutions as-tu observées dans le théâtre algérien par rapport aux mutations de la société depuis l’indépendance, et comment cela influence-t-il ton travail en tant que dramaturge ?
  4. En tant que figure influente du théâtre algérien, quelles seraient les grandes lignes d’une feuille de route que tu pourrais suggérer pour revitaliser et promouvoir cet art essentiel dans la société algérienne d’aujourd’hui ?

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