Gestion de l’Eau en Algérie : Stratégies, Innovations et Impacts – Dialogue avec l’Expert Ahmed Kettab

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Prof. émérite Ahmed KETTAB
-Professeur et Directeur de Recherches émérite- École Nationale Polytechnique-Alger
-Vice président Academie de l’Eau France
-Membre du Conseil d’Administration de l’Institut Méditerranéen de l’Eau. IME
-Membre du Partenariat Français pour l’Eau. PFE
-Membre d’échanges Méditerranéens
-Membre Fondateur du Conseil Arabe de l’Eau.
-Membre Association Africaine de l’Eau.
-Membre Réseau d’experts Maghrébin (OSS; GIZ; ….)
-Président Fondateur WATMED
-Expert Consultant International
E-mail: kettab@yahoo.fr

L’expert Ahmed Kettab lève le voile sur la stratégie en 10 points pour lutter contre le Stress Hydrique qui affecte lourdement la vie économique et sociale de l’Algérie. Il met en exergue l’existence de réelles potentialités pour d’une part réduire considérablement le gaspillage de l’eau mais aussi pour répondre aux défis de l’infrastructure et de la réalisation de projets hydrauliques stratégiques. La sensibilisation des consommateurs est aussi au coeur de sa stratégie.

  1. Pourriez-vous partager vos réflexions sur les stratégies de gestion de l’eau les plus efficaces qui pourraient être mises en œuvre en Algérie pour faire face à sa situation actuelle de stress hydrique ?
  2. D’après votre expérience avec le Réseau Méditerranéen des Ecoles et Universités d’Ingénieurs, quelles innovations technologiques avez-vous observées qui pourraient améliorer de manière significative la gestion et la conservation de l’eau en Algérie ?
  3. Comment la pénurie d’eau affecte-t-elle le développement socio-économique de l’Algérie et quelles sont les étapes clés à entreprendre pour atténuer ces impacts ?
  4. En tant qu’expert passionné, quel rôle pensez-vous que la sensibilisation et l’éducation du public jouent dans la gestion des défis liés à l’eau en Algérie, et comment pouvons-nous efficacement augmenter l’engagement du public sur cette question ?

2 commentaires

  1. Je pense qu’il ne faut pas désespérer de la fortune hydrique de l’Algérie car elle dispose de 3 aquifères géants dont 2 au Sahara, connus depuis 70 ans, l’un le Continental intercalaire dit nappe albienne , il thésaurise quelques 20 Tera-m3, l’autre, le Complexe Terminal contient environ 11 Tm3. Ces 2 aquifères sont superposés en aquifères emboités. Les salinités qui varient du SW (0,5 g/L de salinité) à 5 voire 6 g/L au NE, variation qui coïncide sensiblement avec l’âge de l’eau de 5000 ans à 45000 ans, plus l’eau est vieille plus elle est chargée en sels. L’alimentation qui s’est arrêtée il y a 5 millénaires ne provient pas de l’Atlas saharien comme on l’a crû (et qu’on le croît encore) mais du SW au S d’El Goléa). Le 3ème aquifère est situé dans les Hautes Plaines (Du Dj. Nador de Tiaret au Dj. Antar de Méchéria), les eaux analysées sont parfois particulièrement douces (0,4g/L), en général de l’ordre du g/L, le contenu hydrique est de 17 Tm3 et, de plus un artésianisme diffus évacue le trop plein vers l’atmosphère en pure perte à raison de 500 millions de m3/an correspondant à la pluviométrie annuelle même si les eaux sont datées de 10000 ans en moyenne donc les eaux sont fossiles comme celles des aquifères sahariens quant à elles non alimentées depuis 5000 ans. En conclusion sur 48 000 Milliards de m3 environ 30 000 Milliards de m3 sont compatibles avec l’alimentation , le reste est de l’eau agricole ou industrielle. Cordialement N. KAZI TANI

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