Dialogues sur le Féminisme avec Khedija Cherif : Réinventer la Liberté au Maghreb

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Militante des droits de l’Homme, Khadija Chérif est une universitaire passionnée par la sociologie et la littérature. Elle est secrétaire générale de la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH). Elle milite depuis plus de 30 ans, notamment au sein de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, à la tête de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates entre 2006 et 2008, où elle s’est opposée à la dictature de Ben Ali. Elle a été ensuite nommée secrétaire générale de la Fédération internationale des droits de l’Homme et bras droit de sa collègue présidente, la Tunisienne Souhayr Belhassen.

Dans son intervention, Khedija nous parle avec beaucoup de sincérités des défis spécifiques au féminisme dans le Maghreb et de son interaction avec la culture des pays région ainsi que des avancées positives observées. Elle porte aussi un regard politique, sans concessions, sur le deux poids deux mesures du monde occidental. Il s’agira pour elle de convaincre les sociétés civiles du Maghreb du bien fondé du combat des femmes qui n’est en rien un combat importé de l’occident. Elle conclut sur l’avenir du féminisme au Maghreb à l’aune des grands bouleversements qui touchent le monde. Liberté, Démocratie et une participation de la société civile à la vie de la cité, seront inévitablement les leviers du pari optimiste qu’elle fait.

  • Pourriez-vous nous parler des défis uniques que rencontre le mouvement féministe dans les pays du Maghreb, en particulier dans un contexte marqué par la montée de l’islamisme et une certaine méfiance envers les influences occidentales ?
  • Comment le féminisme au Maghreb s’articule-t-il avec les traditions culturelles et religieuses locales ? Y a-t-il des aspects de ces traditions que vous considérez comme compatibles ou même favorables à l’émancipation des femmes ?
  • Dans un contexte où les sociétés maghrébines expriment une déception notable vis-à-vis du monde occidental, comment pensez-vous que les mouvements féministes peuvent aborder et communiquer leurs objectifs sans être perçus comme une extension de l’influence occidentale ? En d’autres termes, comment le féminisme peut-il se démarquer et s’inscrire de manière authentique dans le contexte socioculturel du Maghreb ?
  • Quelles sont vos visions ou espoirs pour l’avenir du féminisme dans la région du Maghreb ? Comment voyez-vous l’évolution du rôle et de la place des femmes dans ces sociétés dans les années à venir ?

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