Film : “l’Honneur de la Tribu”

Il n’est pas coutumier que je déroge aux rubriques habituelles de mon blog, mais, comme le dit l’adage : “une fois n’est pas coutume.” Aujourd’hui, j’ai choisi de partager non pas une lecture, mais un film qui m’apparaît exceptionnel à bien des égards : L’Honneur de la Tribu, réalisé par Mahmoud Zemmouri en 1993, d’après le roman de Rachid Mimouni. Sorti en pleine décennie noire, ce film a suscité des critiques acerbes. À l’époque, je ne l’avais pas vu, mais avec le recul, je ne peux qu’admirer l’audace et l’engagement de Zemmouri. Son choix d’un ton tragicomique, oscillant entre le rire et la gravité, s’avère profondément inspiré. Comme l’a formulé l’un de ses détracteurs : “on ne répond pas à la barbarie par des cotillons et des boules puantes.” Mais face à l’ombre croissante de l’obscurantisme, que restait-il à Zemmouri, sinon l’humour et la satire pour tenter de secouer les consciences ? Malheureusement, son appel est resté inaudible, étouffé par l’indifférence ou l’incompréhension. Zemmouri a pourtant, avec brio, cherché à réveiller les esprits à un moment où la censure n’avait pas encore pleinement étendu son pouvoir. Réaliser un tel film entre 1992 et 1993 relève d’une prouesse artistique et d’un acte de résistance face à un avenir qu’il pressentait déjà sombre et difficile…. Empressez vous de le voir avant qu’il ne disparaisse de notre paysage culturel !

un «Mazafran » du patronat « divisé » par les egos.

Le président de CARE, Slim Othmani, était sur le plateau du CEE de Radio M. Pas de langue de bois, comme d’habitude. Les chefs d’entreprise se mettent enfin en configuration de s’exprimer sur la conjoncture économique. Les constats sont les mêmes. La possibilité de peser sur les politiques publiques dans le sens de la relance de l’activité demeure cependant faible. Les raisons sont nombreuses. La division des organisations patronales en serait une. Slim Othmani a des idées précises sur le sujet. Extrait du CEE.

” La Gestion des importations par quotas est la pire des solutions “

Invité au direct de Radio M , monsieur Slim Othmani président du Conseil d’Administration NCA Rouiba, alarmé par la situation économique du pays, considère que les quatre moteurs de la croissance ont été coupés . l’Algérie plane et ne compte plus que sur le carburant embarqué ( réserves de change ) pour ne pas se cracher. Il considère toutefois queL’Algérie reste un grand pays d’opportunités mais qui souffre en particulier d’un manque de leadership.