Rachid Koraïchi – Le conteur d’âmes et de signes

Derrière les symboles et les signes, il y a des histoires. Rachid Koraïchi, artiste et conteur, nous emmène dans un voyage où l’art devient mémoire et engagement. Dans ce podcast, il partage avec nous : le moment précis où son destin d’artiste s’est joué, les coulisses inattendues de son engagement social, les œuvres qui ont eu une vie autonome loin de lui, et l’histoire qu’il continuera toujours à raconter, quoi qu’il arrive. Ce fut un échange vivant, profond et parfois surprenant, à la hauteur d’un artiste qui sait transformer chaque anecdote en récit universel. Rachid Koraichi nous ouvre les portes de son univers, où l’art devient un vecteur de mémoire, de spiritualité et d’engagement. Vision artistique et processus créatif Koraichi décrit son approche comme une aventure toujours recommencée : il part d’une page blanche, sans projet prédéfini, laissant l’œuvre naître d’elle-même. L’artiste se voit moins comme un créateur solitaire que comme un médium traversé par une force plus grande, qui traduit les fissures, les blessures et les beautés de l’expérience humaine. Engagement social et responsabilité Pour lui, l’art n’est jamais coupé du réel. Témoigner des souffrances, donner une voix aux oubliés et contribuer à éveiller les consciences fait partie intégrante de sa pratique. Son engagement dépasse l’atelier : il s’implique directement dans la communauté, convaincu que l’artiste a le devoir d’agir et de transformer, même modestement, son environnement social. Héritage culturel et spiritualité Son travail puise dans l’histoire et la richesse culturelle de l’Algérie, qu’il cherche à préserver et à magnifier. Mais au-delà de l’ancrage patrimonial, Koraichi revendique une dimension spirituelle forte, inspirée du soufisme, où l’amour et la compassion constituent les pierres angulaires du cheminement intérieur. L’art comme langage universel Au cœur de sa démarche se trouve une aspiration : créer un art qui transcende les époques et les frontières. Ses œuvres se veulent des talismans, capables de parler à l’humanité entière, aujourd’hui comme demain. L’art devient alors une langue commune, un espace de partage où se reconnaît notre condition universelle. Ce podcast révèle un Rachid Koraichi à la fois conteur, passeur et militant, dont l’œuvre est inséparable de la mémoire collective et de l’espoir d’un monde plus juste.
Rachid Ibersiène: Ce que le fromage murmure à notre système immunitaire

Il y a des voix qui apaisent et des métiers qui racontent une autre manière d’être au monde. Celle de Rachid Ibersiene fait les deux. Ancien informaticien passé maître fromager, il ne se contente pas de produire du fromage — il cherche à en restituer l’intelligence. Celle du lait cru, du vivant, du temps long. Celle aussi du lien subtil entre alimentation et immunité. Dans cet épisode, Rachid parle peu de lui, mais beaucoup de ce qui l’anime. Le lait qu’on ne brusque pas. Le microbiote qu’on nourrit. Le respect de la saisonnalité comme boussole. Il raconte son engagement pour un fromage vivant, porteur de messages biochimiques, capable — peut-être — d’influencer notre santé autant que notre humeur. Il évoque ses recherches en cours : une collaboration avec une startup luxembourgeoise, une cave expérimentale à structure ortomoléculaire, un fromage de sept ans qu’il affine jusqu’à dix pour en capter la puissance bioactive. Et ce projet audacieux : explorer le lien entre déséquilibre intestinal et comportements déviants. Derrière l’homme, il y a un artisan. Derrière l’artisan, un chercheur. Et derrière le chercheur, une promesse : celle que manger peut encore être un acte de soin, de lien et de conscience. À découvrir d’urgence, avant de foncer goûter ce qu’il fabrique, là-haut, quelque part entre les montagnes, les bactéries bienveillantes… et un monde à réinventer.
Hamoudi Laggoune : Réparer l’image pour Réparer le réel

Le hasard a voulu qu’au cours de cet échange, une coupure internet vienne interrompre notre conversation pendant quelques secondes. J’ai choisi de laisser cette rupture au montage, comme un clin d’œil involontaire à Hamoudi Laggoune, artisan de la post-production, pour illustrer – mieux qu’aucun mot – la complexité de son métier : assembler, réparer, faire tenir ensemble ce que la réalité parfois disloque. J’ai reçu cet homme de l’ombre, mais dont l’impact se voit à l’écran. Hamoudi Laggoune, chef opérateur formé à la pellicule, producteur revenu au pays, bâtisseur d’une structure de post-production en Algérie à une époque où tout ou presque se faisait ailleurs. Avec lui, nous avons parlé de cinéma, bien sûr, mais aussi de vision, de contraintes, de liberté… et de cette zone trouble entre l’image rêvée et le réel qui résiste. C’était une conversation sans scénario préécrit, juste un fil tendu entre Paris, Alger… et l’avenir. Ce fut un moment suspendu, entre lucidité technique et souffle créatif. Que l’on fasse du cinéma ou qu’on en regarde, on sort de cet échange avec une envie urgente : celle de raconter autrement, et surtout, de continuer à faire exister l’image là où certains voudraient la voir disparaître. À bientôt pour un nouvel épisode. Bio – Formé à Paris à l’ESRA et à Louis Lumière, Hamoudi Laggoune a commencé comme chef opérateur en 35mm avant de revenir en Algérie pour fonder Factory Corp, puis Factory Prod — une structure pionnière dans la production et la post-production cinématographique. Depuis 2016, il œuvre à rendre l’Algérie autonome en matière de post-prod, tout en produisant fictions, clips et publicités. Il est de ceux qui croient que l’image n’est pas qu’un reflet, mais une façon d’agir sur le monde
Belgacem Haba et la Grandeur invisible des Nanotechnologies.

Dans cet épisode exceptionnel, nous avons eu l’honneur d’accueillir Belgacem Haba, un génie reconnu mondialement pour ses contributions en nanotechnologies, détenteur de plus de 1 500 brevets. Avec une humilité et un humour remarquables, il a su rendre accessible le monde complexe de l’infiniment petit. Au fil de notre conversation, il a partagé des anecdotes personnelles, dévoilant les défis et les succès qui ont jalonné son parcours, de l’Algérie à la Silicon Valley. Il a également mis en lumière les enjeux stratégiques des nanotechnologies et leur impact potentiel sur notre avenir. Grâce à des explications claires et des exemples concrets, Belgacem Haba a démystifié cette discipline souvent perçue comme ésotérique, offrant ainsi aux auditeurs une compréhension enrichie et inspirante de ce domaine révolutionnaire. Tant d’humilité et de compétence ne peut que nous laisser admiratif …. Merci Belgacem
Mehdi Laieb: “Et si la lumière révélait l’âme d’un pays ?”

Dans cet épisode, Mehdi Laieb, fondateur de GROUP OMBRAGE, nous invite à repenser la lumière autrement que comme une simple question technique. Pour lui, chaque projet d’éclairage est une conversation silencieuse entre le lieu et son public, un acte de transmission culturelle. À travers des exemples saisissants, il raconte comment l’éclairage peut sublimer des identités locales, donner une seconde vie à des bâtiments oubliés, et même renforcer le lien entre un peuple et son histoire. Il évoque aussi la lumière comme langage universel, capable d’émouvoir ou de dénoncer, selon l’intention de celui qui la conçoit. Sur le plan écologique, il assume une tension féconde entre innovation et sobriété, plaidant pour une approche « low impact, high emotion ». Enfin, il livre une réflexion rare sur la dimension politique de son métier : comment l’éclairage, bien plus qu’un ornement, devient un marqueur du pouvoir, du récit national, ou de la volonté de transparence. Un éclairage inspirant – au sens propre comme au figuré – pour celles et ceux qui pensent que la beauté, la mémoire et la technologie doivent dialoguer dans l’espace public. Mehdi Laieb est un entrepreneur Canado-Franco-Algérien, fondateur et PDG d’Ombrages, une firme de conception lumière, de design et d’ingénierie de renom international. Avec plus de 30 ans d’expérience, Mehdi possède une expertise approfondie en architecture et ingénierie de l’éclairage. Son parcours diversifié, alliant formations en ingénierie, design automobile et arts, lui a permis de collaborer sur des projets emblématiques tels que la tour Eiffel et le musée du Louvre à Paris. Depuis la création d’Ombrages en 1999, il a dirigé des projets majeurs, de Disneyland Paris aux Gares du Grand Paris Express en passant par le Pont Jacques Cartier a Montréal Mehdi est reconnu pour son approche innovante qui fusionne art et technique, créant des ambiances lumineuses uniques qui valorisent l’architecture et les espaces urbains.
“Hakim El Karoui : ‘L’intégration est un combat politique, pas une simple question sociale’”

Hakim El Karoui a récemment présenté un rapport sur l’intégration des immigrés en France. Ce rapport dont il nous fait une brève présentation, met en avant les difficultés rencontrées par les enfants d’immigrés et propose des pistes pour améliorer la situation. Hakim insiste sur le rôle clé des structures communautaires dans une intégration progressive et met en lumière les problématiques spécifiques de certaines zones urbaines, comme la Seine-Saint-Denis. Il souligne également la nécessité, pour les communautés maghrébines, de s’organiser afin de lutter contre les comportements problématiques et de redorer leur image. Plus largement, il plaide pour des politiques publiques efficaces, capables d’accompagner l’intégration des nouvelles générations. Dans son rapport il met en avant le manque de stratégie claire pour l’intégration des immigrés et de leurs enfants. Et rappelle que les immigrés représentent environ 10 % de la population française, avec une forte concentration dans certaines zones urbaines. Il évoque aussi les débats récurrents autour de l’immigration, notamment la théorie du “grand remplacement” et la baisse de la natalité en France, tout en notant que l’opinion publique française est aujourd’hui plus tolérante qu’auparavant sur ces questions. L’un des points essentiels abordés fut la question de l’intégration culturelle et identitaire des enfants d’immigrés, notamment dans les communautés maghrébines. Hakim met en évidence la perte progressive du lien culturel avec les parents et le développement d’une identité parfois plus radicalisée. En comparant différents modèles d’intégration, il souligne le rôle des structures communautaires dans l’accompagnement des nouvelles générations, en citant notamment les communautés asiatiques et portugaises, qui ont su préserver une dynamique d’intégration plus progressive. Il suggère que les communautés maghrébines pourraient tirer des enseignements de ces modèles pour mieux encadrer leurs jeunes et éviter des ruptures identitaires brutales. Un focus particulier est mis sur les défis socio-économiques de certains territoires, notamment la Seine-Saint-Denis cité en introduction de ce podcast. Hakim El Karoui déplore le sous-investissement chronique dans l’éducation et la sécurité dans cette région, alors qu’elle contribue fortement aux recettes de la protection sociale. Il appelle à un renforcement des services publics, en particulier dans l’éducation et la police, pour favoriser la réussite des enfants d’immigrés et prévenir l’exclusion sociale. L’un des aspects majeurs abordés concerne la responsabilité des communautés maghrébines elles-mêmes dans leur intégration et leur image en France. Hakim El Karoui insiste sur la nécessité de lutter activement contre certains comportements problématiques comme la criminalité ou le repli communautaire. Il appelle à une prise en main collective pour améliorer la perception de ces communautés dans la société française et favoriser une intégration réussie. Hakim El Karoui compte poursuivre la diffusion des propositions de son rapport auprès des décideurs politiques et dans les médias. Il encourage également la mise en place d’une organisation plus structurée au sein des communautés concernées pour renforcer leur rôle dans l’intégration et la prévention des dérives sociales. Par ailleurs, il évoque son ouvrage sur Marine Le Pen et les risques que représenterait une montée en puissance de l’extrême droite pour les populations issues de l’immigration. En conclusion, il plaide pour une approche pragmatique et volontariste, combinant investissement public, structuration communautaire et engagement des citoyens pour faire de l’intégration une réussite collective et durable. Short Bio: Hakim El Karoui, est un essayiste, consultant et entrepreneur social français. Ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et agrégé de géographie, il a débuté sa carrière en tant que conseiller technique auprès du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin en 2002, puis de Thierry Breton, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Par la suite, il a travaillé comme banquier chez Rothschild & Co et a été associé au sein du cabinet de conseil Roland Berger, où il a co-dirigé le département Afrique. En 2016, il a fondé le cabinet de conseil stratégique Volentia. Engagé dans la promotion de la diversité et de l’inclusion, Hakim El Karoui a co-fondé en 2004 le Club XXIe siècle, une association visant à valoriser la diversité française et à soutenir la jeunesse. Il est également à l’origine des Young Mediterranean Leaders et de l’Association Musulmane pour l’Islam de France.
Informer ou subir ? Afif Ben Yedder et le défi africain

Dans ce podcast, Afif Ben Yedder a partagé avec nous son incroyable passion pour le continent africain, expliquant qu’il a choisi une carrière de journaliste pour être la voix de l’Afrique à travers “Jeune Afrique” dans les années 60, une époque où le continent manquait d’élites et de médias représentatifs. Il souligne l’importance de l’unité africaine et son attachement aux peuples du continent. Il a bordé, les défis et l’évolution de la presse africaine, tout en insistant insistant sur deux enjeux majeurs : la formation des journalistes et le financement des médias. Il a tenu a souligner également que dans de nombreux pays africains, les journalistes exercent leur métier dans un environnement hostile, où la liberté d’expression est sévèrement restreinte par des régimes autoritaires. Entre pressions politiques, censure et répression, la profession devient un combat pour la vérité. Il évoque aussi l’influence persistante des anciens colonisateurs sur le narratif africain et l’impact de l’intelligence artificielle sur le journalisme. Malgré ces obstacles, il exprime son optimisme sans bornes quant à l’avenir de la presse en Afrique, citant l’émergence de groupes panafricains et l’influence croissante des réseaux sociaux, qui permettent parfois de contourner les restrictions officielles. Afif se montre confiant quant à l’avenir du continent, mettant en avant les progrès en infrastructures et l’émergence de champions africains dans divers secteurs. Il insiste sur le rôle clé de la jeunesse et des femmes dans le développement. Concernant l’intelligence artificielle, il la perçoit comme une opportunité majeure pour l’Afrique, à condition que les États investissent dans la formation. Enfin, il rappelle que la liberté de la presse et la protection des journalistes sont des pré-requis pour une Afrique capable de défendre ses propres récits et intérêts. Il souligne la nécessité de renforcer l’unité africaine pour surmonter les barrières économiques et politiques, notamment au Maghreb. Short Bio: Afif Ben Yedder est un éditeur et journaliste tunisien, reconnu comme un pionnier de la presse panafricaine. Né à Tunis, il a étudié au Collège Sadiki avant de poursuivre ses études à HEC Paris, puis à la Harvard Business School en 1969. Dans les années 1960, aux côtés de Béchir Ben Yahmed, il a contribué à la création de périodiques panafricains, notamment le magazine “Jeune Afrique”. En 1974, il a fondé IC Publications, un groupe de presse international basé à Londres et Paris, éditant des titres phares tels que “New African”, “African Business” et “African Banker”. En mai 2024, lors du Sommet panafricain des leaders des médias à Nairobi, il a reçu le prix AMLS pour l’ensemble de sa carrière, saluant sa contribution exceptionnelle à l’édition panafricaine.
“Reverse Engineering : Clé de la Renaissance Industrielle Algérienne avec Abdeslam Bouti”

Le Dr Abdeslam Bouti est un ingénieur en génie mécanique reconnu dans le domaine de l’injection des matières plastiques comme un développeur prolifique de solutions dans le secteur du moulage par injection des plastiques, se concentrant sur le procédé et l’outillage. Il occupe actuellement le poste d’ingénieur principal, solutions de moulage, chez Insulet Corp, la société à l’origine d’Omnipod, un système portable de gestion de l’insuline sans tube semblable à un pancréas artificiel. Avec plus de 31 ans d’expérience industrielle, il a cultivé une expertise dans le développement de produits et l’innovation dans son domaine, y compris l’ingénierie inverse. La carrière du Dr Bouti a commencé en 1993 avec l’équipe de démarrage de l’Institut de recherche et développement industriels, une organisation fondée par l’industrie canadienne de l’outillage (moules, matrices et filières). Il y a constitué une équipe qui a fourni aux membres de l’institut des connaissances techniques et des services de recherche et développement, notamment un service “art-to-part”. Il a ensuite rejoint Husky Technologies, où il a passé la majeure partie de sa carrière (27 ans) à diriger des développements de produits et des initiatives d’ingénierie avancée. Chez Husky, il a développé des solutions innovantes (plus de 30 brevets) pour l’industrie du moulage par injection, telles que de nouveaux produits à canaux chauds et des solutions de moulage utilisant les technologies de l’industrie 4.0. Dans ce podcast captivant, Abdeslam Bouti, expert mondial en innovation et R&D, partage sa vision audacieuse pour l’industrie algérienne. Fort de son expertise en procédés industriels, notamment dans l’injection plastique, il livre un constat sans détour sur les échecs accumulés au cours des 60 dernières années, où l’Algérie a servi de terrain d’expérimentation pour des politiques industrielles incohérentes. Au cœur de son analyse, le Reverse Engineering se révèle être la condition essentielle pour redéfinir la vision industrielle du pays. Face à l’investissement dérisoire de l’Algérie en R&D (0,5 % du PIB), comparé à des leaders comme l’Allemagne (3,14 %) ou Israël (5,5 %), Bouti plaide pour un leadership politique éclairé, axé sur la recherche appliquée et une refonte complète des infrastructures et des compétences. Dans ce dialogue passionnant, il trace une feuille de route concrète pour sortir l’Algérie de l’impasse, avec l’espoir que la réindustrialisation, la diversification et l’exportation ne soient plus des rêves lointains, mais des réalités imminentes. Voici quelques références qui ont été utilisées comme support pour ce podcast:1- Review of Korean Imitation and Innovation in the Last 60 Yearshttps://www.mdpi.com/2071-1050/14/6/33962- World of Tooling – A market overviewhttps://www.etmm-online.com/world-of-tooling-a-market-overview-a-cba7ced8d6088d42dfdad5c57e054b18/3- World of Tooling – An overview of emerging marketshttps://www.etmm-online.com/world-of-tooling-an-overview-of-emerging-markets-a-665badec198a473f169b4c4297c836ec/4- Algeria GDP:https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.MKTP.KD.ZG?locations=DZ5- The Countries with The Most STEM Graduateshttps://www.statista.com/chart/7913/the-countries-with-the-most-stem-graduates/#:~:text=The%20World%20Economic%20Forum%20reported,recent%20STEM%20graduates%20in%202016.&text=This%20chart%20shows%20recent%20graduates,Engineering%20and%20Mathematics%20(2016)6- Which countries’ students are getting most involved in STEM?https://www.weforum.org/agenda/2023/03/which-countries-students-are-getting-most-involved-in-stem/7- The Fraunhofer-Gesellschafthttps://eurec.be/cms/wp-content/uploads/20230711_EUREF_ha.pdf
Point de vue de Taieb Hafsi : l’Economie, l’Idéologie et la Science

Taïeb Hafsi est un professeur et chercheur en management, québécois d’origine algérienne. Il est Professeur émérite à l’HEC Montréal. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur le management stratégique des entreprises et des États. En 2018, il est élu membre de la prestigieuse Société royale du Canada. Dans ce podcast d’une grande pertinence, Taieb Hafsi explore avec profondeur l’équilibre délicat entre l’Idéologie et la Science dans la gestion de l’économie, tant au niveau macroéconomique qu’au niveau microéconomique, établissant ainsi le fondement de son analyse. Il commence par mettre en lumière les avantages substantiels dont bénéficient les multinationales opérant dans les pays en développement, grâce à leur maîtrise des technologies de la chaîne d’approvisionnement, des marchés, du contrôle financier et de l’influence politique. Il cite notamment la Chine, qui, au lendemain de la mort de Mao Zedong, se trouvait dans une situation des plus calamiteuses, mais a su se redresser en adoptant une stratégie réfléchie d’intégration aux chaînes de valeur mondiales. Ensuite, il aborde la question de l’idéologie, qu’il définit comme “une forme de culture”. Bien que génératrice de stabilité, l’idéologie conduit parfois les gouvernants à prendre des décisions insensibles au contexte. La confusion entre la production et le partage des richesses mène à une standardisation excessive, entravant la capacité des individus à s’adapter et à créer de la valeur, les transformant en automates plutôt qu’en acteurs intelligents. Cette rigidification de la mécanique économique érige les valeurs idéologiques en Totems. L’idéologie du capitalisme et la croyance en la capacité du marché à résoudre les problèmes ont influencé la décision de Deng Xiaoping d’introduire plus de flexibilité et d’adopter les mécanismes du marché en Chine. À l’opposé, en Algérie, cette rigidification provient de la peur de la désunion. Le rôle de la science dans la gestion économique et la résolution des défis économiques est également essentiel. Hippocrate avait déjà souligné l’importance d’être en contact direct avec les phénomènes pour développer une science de la santé de qualité, affirmant que cela nécessite un travail ardu et une adaptation constante au-delà des simples spéculations intellectuelles. La science, par essence, nous enseigne que les résultats sont toujours provisoires et peuvent être remis en question si les circonstances ou les contextes évoluent, nous incitant ainsi à ne jamais rien prendre pour définitif. En conclusion, la décentralisation, en opposition à une idéologie Totem, est une approche scientifique visant à réduire la complexité économique et à favoriser le développement des entreprises et de l’économie. La science prône la flexibilité et l’adaptation à la réalité, essentielles pour le progrès et la survie d’un pays.
Quand la Passion l’Emporte: Dialogue avec Fayçal Bezzaoucha, Artiste Photographe Professionnel.

Photographe à double compétence, il excelle aussi bien dans le monde de l’entreprise que dans le milieu artistique. Une référence et un nom confirmés dans les deux secteurs. Amoureux de la photo depuis son plus jeune âge, il en fait officiellement son métier à l’âge de 35 ans. Après des études poussées en sciences économiques et une expérience professionnelle confirmée de 17 ans à la tête de l’entreprise familiale, il décide de tout plaquer et se consacrer pleinement à sa passion : La Photographie ! Autodidacte et perfectionniste, Fayçal Bezzaoucha considère la photographie corporate comme un art majeur de la communication d’entreprise, qui tend à exprimer la compétence et l’efficacité tout en maîtrisant son image et exprimer son identité et la puissance de son empreinte Qui n’a jamais tenté de capturer un magnifique coucher de soleil, seulement pour être déçu par le résultat sur son smartphone ou appareil photo ? Dans ce podcast, Fayçal Bezzaoucha, mieux connu sous le nom de “le Perse”, nous guide à travers les secrets et la magie de la photographie. Au cours de cette interview captivante, vous découvrirez : La passion qui anime Fayçal et son approche unique de la photographie ; les techniques essentielles pour réussir vos clichés et transformer vos photos ordinaires en œuvres d’art ; les défis et les coûts associés à cet art exigeant, ainsi que des conseils précieux pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure enrichissante. À la fin de cet échange inspirant, vous ne regarderez plus jamais la fonction photo de votre smartphone de la même manière. Préparez-vous à plonger dans une exploration du 8ème Art, qui pourrait bien transformer votre manière de voir et de capturer le monde. Ne manquez pas cette opportunité unique d’en apprendre davantage sur l’art de la photographie avec l’un des photographes les plus talentueux et passionnés d’Algérie.